Le bilan chiffré d’une belle année et les espérances de l’année future

L’année 2016 touche à sa fin, et avec elle un bilan de l’année s’impose. Une année plutôt riche pour nous puisque c’est celle du lancement de notre blog, en parallèle de nos études pour pouvoir poser la première pierre de notre volonté d’entreprendre. On ne sait toujours pas exactement vers quoi on se dirige mais on commence à avoir quelques petites pistes, l’expérience aidant. Cet article fait donc office de retour sur cette année 2016, et d’explications sur le futur du blog.

D’ailleurs avant de commencer, un petit mot sur comment le délire de blog a commencé. On venait de se casser un peu la gueule au sujet de notre projet d’entreprise, et on avait l’habitude avait Hans de se skyper pour, entre autres, parler de tout ça. Puis il me dit, comme une fleur, « viens fréro, on fait un blog ». Et moi je lui réponds « oui ». Tout ça car Hans venait de lire un article de « Un blog Une fille ». Et quelques mois plus tard on en est là.

Bilan de la presque année

Tout a commencé le 29 février, avec le long article sur le jean. Beaucoup trop long, mais on ne le savait pas à l’époque. J’avais mis plus de 2 semaines à l’écrire, et j’étais plutôt content. D’ailleurs il avait super bien marché en termes de chiffres, puisque j’avais attisé la curiosité de forumeurs du forum de Comme Un Camion. Mais ils n’étaient pas super ouverts et très enclins à tailler la gueule des nouveaux venus, donc j’ai préféré laisser tomber, quitte à perdre des vues. Mais la confiance en son boulot est bien plus importante que les chiffres, quoique ces deux paramètres soient liés.

forum
C’est vraiment un autre monde les forums, j’ai été étonné d’y voir les mêmes vices que sur jeuxvideo.com, alors que sur un forum de mode on s’attendrait à être bien reçu. Pourtant c’est une belle mine d’informations…

Au niveau des articles

Je disais donc que le premier article était beaucoup trop long. Il fait 3500 mots. Pourquoi trop long ? Pas forcément pour le lecteur, même si 3500 mots demandent un gros paquet de temps de lecture, mais surtout pour nous. A raison d’un article chacun toutes les deux semaines, on ne pouvait pas fournir autant de boulot. Car tous ces mots, à moins de les remplir de vide et de vannes à deux balles (chose dont on est capable et qui nous fait marrer mais ne nous rend pas fiers), il faut du temps pour les sourcer. Notre nombre de mots actuel (entre 2300 et 3000) s’est optimisé tout seul, la jauge se réglant automatiquement en fonction du rapport temps nécessaire/temps libre.

Généralement, un article aujourd’hui me coute à peu près 5h de recherches, 5h de sélection des trucs intéressants dans les sources, et 3h de rédaction. Ce qui est déjà plutôt pas mal. Mais j’arrive à trouver le temps, un article toutes les deux semaines est un rythme convenable pour moi. Par contre Hans ne pouvait plus tenir le rythme, avec ses études. Rien de plus fatiguant que des journées de boulot dans une entreprise. Donc il a fait appel à Baptiste pour arriver à tout concilier. Et on peut dire que ça marche très bien.

trop lourd
Trop dur pour à gérer pour Hans, mais qu’à cela ne tienne, Baptiste est une aide précieuse !

Quant aux thématiques des articles, ça s’est aussi fait tout seul. Au début on ne savait pas trop vers quoi on voulait aller, une idée floue du message qu’on voulait passer et des sujets qu’on voulait traiter. On voulait parler de mode, de musique, et de pleins d’autres choses. Au final on s’est rendu compte que ce qui décrivait le mieux (pour l’instant notre message), c’était la culture générale. Notre conception de la culture, celle qui rend moins con, c’est-à-dire plus ouvert aux choses qui nous entourent.

Au niveau des chiffres

Sur le site

On en vient au nerf de la guerre, les chiffres. Sans audience, pas de blog. Ou du moins des mots qui ne sont pas lus, et donc un coup d’épée dans l’eau. On est d’accord que pour changer un minimum les choses, le coup d’épée doit se porter ailleurs que dans du fluide. Bien. Donc résultat ? C’est pas dégueux. Mais c’est pas fou. Explications.

stats le melting potes
En exclusivité internationale, voici nos stats. Comme vous pouvez le voir, en juin et en septembre on a tout pété. Simplement car on s’est fait partager par la page facebook de Malcolm France, et celle de la Méthode Lafay. J’ai pris le screenshot le 19 décembre, ce qui est correspond à une hausse toujours aussi lente des visites, mais une hausse quand même.

Depuis le début, on est en croissance en termes de visiteurs uniques par mois. Plus on en a, plus on augmente les chances d’attacher les gens à notre message. Au final, on arrive à 850 visiteurs uniques par mois. En sachant que plus de 95% de ceux qui arrivent sur notre site y arrivent grâce à google. Donc grâce à la refonte totale de la structure du site effectuée en septembre et qui a permis à google de comprendre à qui on s’adressait, et donc à amener plus de visiteurs. Ça c’est très bien ? Quoiqu’on se rende compte que ce nombre de visites depuis google peine à augmenter énormément, juste une croissance très lente.

Le problème c’est que parmi tous nos visiteurs, 75% sont des nouveaux visiteurs. Un chiffre beaucoup trop haut, qui veut dire que quand quelqu’un découvre notre site, il n’y reviendra probablement jamais, pas forcément à cause de la qualité du contenu, mais simplement car on n’arrive pas à garder une accroche avec lui. Pensez juste au nombre de sites cools que vous avez découverts mais que vous avez oubliés simplement car vous avez oublié leurs noms, et n’avez aucun moyen de les retrouver. Notre but c’est donc que tous ces gens nous aiment sur Facebook, ou nous liassent leur mail, ou nous mettent carrément en favoris. Mais bon, c’est pas facile et on n’a pas encore la recette.

vues articles
Les stats de nos articles les plus populaires. #transparencetotale

Sur Facebook

Enfin, à propos de Facebook, on a perdu tout espoir d’utiliser cet outil comme source de vues sur notre site. Mark se fout bien de notre gueule, et Facebook est devenu un fouilli de conneries qui ne vise qu’à conforter les personnes dans leurs opinions sans les confronter à la diversité. Par exemple, l’algorithme favorise l’oubli de ceux avec qui vous n’avez plus de liens. Faites le test, envoyez un message à quelqu’un qui n’apparait plus dans votre fil d’actualité, et magie, il réapparaitra. C’est d’autant plus visible avec les pages. Si vous n’aimez jamais le contenu, si vous ne cliquez jamais sur les liens, en bref si vous ne montrez pas votre intérêt, Facebook fera disparaitre cette page de votre fil d’actualité. Vide qui sera rempli par des photos de vacances, et des posts de pages à plus d’un million de fans. Marre des articles de Konbini, qui ne fait qu’un bon article sur 10 ? Alors il suffit de retirer votre j’aime de la page vous pensez.

facebook le melting potes
Notre chère page Facebook, dont le nombre de likes augmente, à son rythme. Pas pressé le coquin.

Même pas ! Facebook a prévu le coup ! Car il vous fera apparaitre le lien qu’un de vos amis a aimé. Alors que pour les petites pages, on peut s’accorder pour se dire que cette situation n’est jamais arrivée. Donc finie l’ambition de faire de Facebook notre aide pour faire grossir le site. Facebook ne servira qu’à communiquer avec ceux qui nous aiment assez pour nous suivre, et peut-être qu’on y trouvera d’autres utilités à l’avenir. Ah et oui, j’oubliais la flatterie de l’égo, qu’on appelle aussi en changeant un peu le sens « la preuve sociale ». On n’abandonne pas l’idée de faire grossir notre page, car ça nous permet de poser un peu de légitimité et de nous faire mousser un peu.

Quant à l’avenir

Une réflexion à propos d’une possible réorganisation

Maintenant qu’on a parlé du passé, il est temps de parler de l’avenir du blog. Qui pour l’instant s’annonce pas trop mal, puisqu’on a pas mal d’idées. D’abord, au niveau de l’organisation du blog. Comme on vous a dit dans la dernière partie, on a l’impression que le référencement de notre site sur Google bloque un peu. On sait pertinemment que ce référencement passera par des articles invités sur des blogs de prestige, pour montrer à Google qu’on est sérieux. D’ailleurs on y bosse, mais vous comprenez bien que des petits merdeux comme nous doivent cravacher dur pour montrer aux blogs de qualité qu’on fait la maille. Mais d’un autre côté, même avec ces articles invités qui montreraient notre sérieux à Google, on est conscient que Google ne comprend peut-être pas notre message. Faut dire qu’on part en vrille au niveau des sujets traités. Et le tonton Google n’aime pas trop la complexité, il préfère ce qui est limpide. Genre un blog de photo pour apprendre à faire des photos, ne doit parler que de photos et s’appeler apprendre-la-photo.fr. L’idée est déjà prise, ne vous ruez pas sur WordPress pour créer un site de ce nom.

google
Google est notre ami. Vraiment ?

Ce qui fait que quand un prolo bogoss tape « apprendre la photo » sur Google, hop il tombe sur le site qui semble le plus cohérent à Google. Son but est donc de classer toutes les pages de tous les sites en fonction de leur cohérence pour chaque requête. Plus la requête est vague, plus elle est recherchée généralement, et donc c’est sur ces requêtes que cherchent à se placer les sites. Les critères de Google sont assez méconnus, mais on se doute bien de certains : la cohérence du site (la plupart des articles se recoupent autour d’un sujet, le nom du site est en rapport avec ce sujet), la légitimité du site (le nombre de liens venant de l’extérieur vers ce site). Nous on n’a pas grand-chose de tout ça. On marche sur la longue traîne. C’est-à-dire qu’on cherche à capter les requêtes pas très recherchées mais très ciblées. Et sur ça on est bien. On a bien cherché à bien nous placer sur des termes plus génériques comme « mode homme », « bonne musique » et « culture générale », mais force est de constater que ça marche pas fort. Donc on réfléchit à scinder le site en plusieurs sous-sites. Qui seront toujours liés à la maison mère Le Melting Potes, mais qui auront chacun leur spécialité, et donc plus de chance d’être bien référence sur Google. Le but est de ne pas perdre l’esprit du site, c’est pour ça qu’on doit bien y réfléchir et bien penser le concept pour ne pas vous brouiller l’esprit.

le melting potes
Ne vous en faites pas on gardera la même devise !

Et pourquoi pas le début de quelque chose

L’autre projet, comme vous le savez, serait de lancer une entreprise sur la base des trucs qu’on aime, avec les valeurs qu’on défend. C’est un travail de longue haleine, qui demande plein de petits tests pour s’aguerrir. Il se pourrait que le premier petit test arrive prochainement. Et pour vous remercier d’avoir lu ces quelques 1700 mots précédents, on va vous en dire un petit mot dessus. Ça s’inscrit dans l’idée de lean start-up. Le principe est d’appliquer le plus vite possible l’idée qu’on a, sans trop de prétention et en investissant le moins possible d’argent. Pour confronter le plus vite possible notre idée au public, et décider si c’est viable, quelles sont les modifications à faire, ou si c’est mort. Pour éviter l’écueil de nombre de start-up (du style Take Eat Easy) qui fonctionnent lors de leurs premières années sur une économie virtuelle grâce à des levées de fond énormes et qui au final se rendent compte que leur business model n’est pas viable. Dur dur. Surtout pour les employés.

Bon nous on peut dire qu’on n’en est pas là, notre idée est juste de confronter nos kiffs aux vôtres. Deux potes étudiants qui se prennent pas trop la tête en gros. Alors voilà l’idée : une bague.

bague le melting potes
Tadam ! Oui, celle-ci.

Quelques infos sur la bague

Mais pas n’importe quelle bague. Une bague pour Homme, pas chère, qui dure une vie, conçue dans un inox et du laiton de construction mécanique, produite par une machine industrielle de mécano aux grosses mains. En tant que passionné de mécanique, porter une bague construite dans le même matériau que ma voiture ou ma future moto me fait vibrer. Et je n’ai jamais trouvé bague à mon doigt jusqu’à maintenant, toujours de peur des a priori qu’on peut avoir : trop bling, pas assez virile, trop toc, trop laid, trop gros, trop petit, et Jean Passe. Mais dès lors qu’on connait l’histoire de la bague, qu’elle est en adéquation avec soi, alors tout ça disparait. En plus une bague qui a été façonnée dans un atelier sombre de mécanique, bercée par le bruit du moteur des machines, ça ne peut que marcher, on est d’accord ?

Mais pourquoi on dit que c’est dans la lignée du lean start-up ? Car ça ne repose que sur une opportunité qu’on pense devoir saisir. Dans mon école, ces machines sont disponibles pour les étudiants, gratuitement. On a donc juste à acheter la matière première, ce qui fait largement baisser le coût de production, et donc l’investissement personnel. Deuxièmement, car c’est nous-même qui allons tout faire, en petite quantité, histoire de ne pas trop prendre de risques d’être à côté de la plaque. Enfin, car on ne commencera la production que quand on sera sûr que ça vous intéresse. En gros, sur le même principe que les précommandes, on va faire une page produit, en vous proposant de laisser votre mail si vous êtes intéressés. On essaiera de diffuser le plus possible cette page produit, et si on arrive à un résultat qui nous parait suffisant, alors on commencera à produire. Peut-être qu’on vous proposera des précommandes, peut-être pas. On verra bien. D’ailleurs si l’idée vous plait, vous pouvez déjà laisser votre mail, ça nous montrera d’autant plus votre soutien. C’est juste sous la photo.

moto bague
Oui, une bague dans ce délire de moto customs. Laissez votre mail si ça vous tente !

Conclusion d’une belle année et introduction d’un avenir inconnu

Sur ces quelques mots du cœur, on vous laisse digérer le gros repas de midi. Et on vous souhaite un joyeux noël, de profiter de ceux que vous aimez, et de fêter comme il se doit le passage à la prochaine année. On l’espère aussi riche que cette dernière année, et pourquoi pas gommer les vilains défauts qui sont en train de gangrener notre civilisation et nous coûter beaucoup humainement. Le week-end prochain on ne publiera rien, on vous laissera décuver tranquillement. A l’année prochaine !

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